L’intelligence artificielle au service du recrutement

De plus en plus de recruteurs se servent de l’intelligence artificielle

« Diminuez vos erreurs de recrutement avec notre algorithme de matching prédictif ». « Découvrez comment l’intelligence artificielle peut vous aider dans votre recrutement »… Voici les promesses des nouveaux logiciels de recrutement basés sur l’intelligence artificielle (IA).

Si l’on considère cette dernière comme « l’ensemble des théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine », on peut alors se demander jusqu’à quel point le processus peut être poussé. Par exemple en Chine, vous pouvez voir, en cliquant sur ce lien, que la transformation est pratiquement complète.

Comment cela se traduit-il concrètement dans le recrutement ?

L’intelligence artificielle peut intervenir durant tout le processus de recrutement:

• • Pendant la sélection des CV

L’un des plus gros avantages de l’IA est de proposer un recrutement augmenté: elle est à même de traiter plus de candidatures que ne pourrait le faire un être humain. Cela est possible grâce à des outils de matching développés pour trouver les profils qui se rapprochent le plus possible des critères des recruteurs.

• • Pendant l’entretien

Certains logiciels offrent la possibilité d’étudier le comportement du candidat lors de l’entretien. C’est ce que l’on appelle aussi l’analyse de la congruence: la cohérence entre ce que dit la personne et son langage corporel. L’IA permet donc de repérer des signaux et d’examiner le candidat de manière plus approfondie.

• • Pendant les recrutements en interne

L’IA sert également aux employés déjà en poste! En effet, il y a de plus en plus d’algorithmes qui font le parallèle entre les besoins de l’entreprise et les souhaits et compétences de ses employés.

Les limites de l’intelligence artificielle

La promesse implicite de l’IA est d’aider les recruteurs à faire le bon choix grâce à des logiciels. Mais toute cette technologie vient avec deux risques: premièrement, son incapacité à juger les soft skills. Secondement, l’uniformisation des profils recrutés.

Effectivement, le fait d’établir une liste de critères à respecter crée une discrimination à l’embauche. C’est pourquoi, en avril dernier, la Commission Européenne dévoilait sa proposition de loi pour réglementer l’IA afin de ne pas nuire aux droits des citoyens. Le contenu de ce projet est accessible en cliquant sur ce lien. L’IA est donc à considérer comme un support et non comme une fin en soi, surtout en termes de recrutement.